"Le bouddhisme"
Bouddhisme

Historique du bouddhisme

Celui qui a été nommé le Bouddha est né en 556 environ avant J.-C. et est mort en 476 environ Sa vie est une vie légendaire mais grâce à de nombreux témoignages, dans lesquels semblent se cacher des vérités, une biographie crédible a pu être établie. Il appartenait à l’illustre lignée des Gautama et il avait reçu pour prénom Siddartha, qui signifie: celui qui accomplit. Il appartenait à un petit peuple vivant au pied de l’Himalaya où il reçut le nom de çakyamuni. Et encore plus tard, il reçut le nom qui lui est resté, le Bouddha, l’éveillé. Il vécut et prêcha dans une région située de part et d’autre du Gange moyen. Le Bouddha serait venu au monde dans le parc de Lumbini, près de la grande ville de Kapilavastu. Il serait sorti miraculeusement du flanc droit de sa mère, sans aucune souillure, empli de sciences et du souvenir d’existences antérieures. Ensuite sa mère l’aurait déposé sur un lotus blanc et ses premières paroles auraient été pour exprimer la transcendance cosmique et l’abolition de l’espace et du temps. A l’âge de 25 ans environ, il partit à la recherche de la vérité, de la lumière et de la Délivrance. Il se démunit de ses vêtements, coupa ses cheveux et se retira dans la forêt et durant plusieurs années, il erra et chercha suivi de cinq compagnons. Un jour qu’il méditait seul au bord du Gange sous un figuier près de Urubila, il eut la révélation de son programme. Lorsqu’il retrouva ses cinq compagnons près de Bénarès, il leur a dit ces paroles : « Je suis le Saint, le Parfait, le Suprême. Ouvrez l’oreille, ô moines. La voie est trouvée. Ecoutez-moi. » Ces paroles ont été le départ d’une prédication itinérante d’environ 40 ans. Il réunit une communauté Sangha de moines mendiants constitués de milliers d’hommes qui abandonnèrent tout pour le suivre. Sa prédication et son succès se firent sans violence et sans grand conflit, car sa doctrine et son comportement n’étaient pas révolutionnaires. Il fit son chemin parmi trois principaux milieux religieux contemporains : celui de l’hindouisme, celui des ascètes traditionnels et celui des croyances populaires vagues et variées. Au départ de sa prédication, il a dit : « Voici les 5 règles de votre vie de chaque jour : soyez compatissant et respectez la vie la plus infime ; donnez et recevez librement mais ne prenez rien indûment ; ne mentez jamais même dans les occasions qui vous paraissent absoudre le mensonge ; évitez les drogues et les boissons ; respectez la femme et ne commettez aucun acte charnel illégitime et hors nature. » Sa doctrine est conçue d’après la découverte que fit Bouddha de la souffrance humaine. Les sources de cette souffrance, selon Bouddha, sont le désir, le manque de maîtrise de soi, l’ignorance qui remplacent en quelque sorte le péché originel refusé par le bouddhisme. Au bout de la voie se trouve la tranquillité, le vide de souffrance et le Nirvana. Bouddha ne niait pas Dieu ou les nombreuses divinités de l’Inde mais il ne jouait pas un rôle important dans sa doctrine. Le bouddhiste n’est pas passif mais actif et doit affronter la souffrance qui est le lot de la vie humaine pour s’en délivrer. A l’âge d’environ 80 ans, le Bouddha parvint à l’extinction complète du désir et de la souffrance près de la petite ville de Kusinagara. Avant de mourir, il résuma sa doctrine à son compagnon Ananda : « La Première Vérité est que la vie n’est que douleur et l’enfant à raison de pleurer dès qu’il est né. La Deuxième Vérité : la douleur ne vient que du désir, l’homme se crée un faux moi et établit un monde imaginaire. La Troisième Vérité : la renonciation de la douleur pour vivre au-dessus des dieux. La Quatrième Vérité : la voie du Salut aux huit chemins. Surveiller ses paroles pour ne rien dire d’impur, n’avoir que des sentiments dénués de malveillance, d’avidité et de colère, que chacune de nos actions attaque une faute, aide un mérite à croître. Ce sont là les quatre premiers chemins. Les quatre chemins suivants qui sont Pureté droite, Pensée droite, Solitude droite et Extase droite pourraient être découverts dans une autre existence, cela uniquement après s’être débarrassé de l’égoïsme, de la fausse foi, du doute, de la haine et de l’avidité. Après cela nous serons bien proche du Nirvana. Le bouddhisme s’est répandu au Tibet au fil des siècles qui représente aujourd’hui le sanctuaire en l’Inde, en Asie du sud-est, en Chine et au Japon. Durant le 19ème et 20ème siècle, le bouddhisme a rencontré l’occident. Le bouddhisme est devenu le sujet d’un dialogue chaleureux et suivi entre les occidentaux, et un représentant authentique et privilège de ce bouddhisme : le Dalaï-Lama, actuellement Sa Sainteté Tènzin Gyasto. Selon Arnold Toynbee, célèbre historien des civilisations, la rencontre du bouddhisme et de l’occident est ² l’événement le plus significatif du 20ème siècle². Dans les autres religions, le dieu est en dehors des corps des croyants. Chez les bouddhismes, leur dieu est à l’intérieur de leur corps, il ne forme qu’un. L’intérieur de chaque être humain est constitué de la même manière et composé de la même matière. Les bouddhistes ne font pas la différence entre eux et les autres. La forme du bouddhisme varie selon les pays. Ex : Bouddhisme tibétain, bouddhisme thaïlandais. Pour notre part, nous traitons le bouddhisme tibétain.

Le Dalaï-Lama

Dalaï-Lama : (mot mongol), chef spirituel et souverain du Tibet, considéré par le bouddhisme tibétain comme le représentant du bodhisattva Avalokiteshvara.

Histoire : La lignée des Dalaï-Lama remonte à Guèndun Droupa (1391-1474) un des plus proches disciples de Djé Tsongkhapa (1357-1419) qui initia l’école Gelug. Guèndun Droupa fonda le monastère de Tashi Lunpo à Chigaté. Leurs successeurs furent Guèndun Gyatso, puis Seunam Gyatso qui reçut de l’empereur mongol le titre de Talé-Lama ou dalaï-lama qui signifie « océan » et qui se réfèrent à sa sagesse. Ce titre sera également appliqué à ses deux prédécesseurs. Un petit-fils d’Altan Khan : Yonten Gyatso sera le quatrième Dalaï-Lama. Le successeur du titre, Losang Gyatso (1617-1682) restera connu comme le « grand cinquième » et s’aidera de ses alliés mongols pour sortir victorieux de luttes d’influences entre provinces et écoles tibétaines. Il sera établi comme autorité suprême sur tout le Tibet dont il fut l’unificateur et l’organisateur. Il a fait construire l’actuel Potala à Lhassa. La lignée des Dalaï-Lama s’est continuée sans interruption jusqu’à l’actuel quatorzième détenteur du titre : Sa Sainteté Tènzin Gyatso né en 1935. Les Dalaï-Lama sont des émanations de Tchènrézi, le bouddha de la compassion, qui est le patron et le protecteur du Tibet. Le Dalaï-Lama a dû fuir le Tibet et il vit actuellement au Nord de l’Inde à Dharmsala. Il est parti sans combattre et sans faire couler de sang. Cette démarche représente bien le bouddhisme car pour eux la guerre ne résoudra jamais rien. Lors d’une rencontre inter-religions en France, le Dalaï-Lama Tènzin Gyatso a dit : « les différences religieuses sont nécessaires car elles répondent à des différences humaines. Sans cela, les bienfaits pour l’humanité s’en trouveraient réduits. » Il a également dit : « Les religions que l’on considérait jadis en transit, étrangères, voire exotiques, sont devenues autochtones. », tout en sollicitant d’éviter les caricatures et les préjugés. En 1989 il a reçu le prix Nobel de la Paix.

Les traditions

Les scientifiques font des découvertes extérieures, « hors de leur corps », étonnantes, comme les découvertes des atomes, de la biologie, de la technologie, etc. Les bouddhistes, eux, se préoccupent de leur esprit qui semble pour eux plus important car ils sont proches de nous mais restent pour autant impénétrables. Tous ces développements qui sont présents dans notre quotidien apportent le confort et le bonheur extérieur. L’esprit reste méconnaissable de lui-même et « il s’exprime » par la souffrance, la frustration et l’angoisse, il est important de découvrir ce que nous cache notre esprit pour que nos maux disparaissent. Tous les être vivants sur notre planète ont un esprit de même nature.

L’unité fondamentale des différentes traditions :
Plusieurs centaines de milliers de traditions existent mais toutes rejoignent l’activité de l’éveil de l’esprit. elles donnent toutes une force spirituelle. Toutes les écoles ont le même fondement.

La complémentarité des différentes traditions :
On pourrait se demander pourquoi il y a autant de diversité dans l’enseignement bouddhique. On pourrait y répondre de cette manière : La variété correspond à la diversité des êtres et chaque système répond aux besoins de personnes différentes par leur mentalité.

Le dharma du bouddha

Ne faire aucun acte nuisible, accomplir parfaitement ce qui est bénéfique et discipliner complètement son esprit : tel est l’enseignement du bouddha Bouddha Sakyamuni Le dharma du bouddha signifie « l’enseignement du bouddha ». Cette étude nous permet de découvrir notre nature fondamentale, le vrai bonheur et de libérer nos pulsions jusqu'à l’éveil suprême. Cet enseignement développe la sagesse et la compassion universelles. Le dharma est une science de l’esprit.

La science intérieure :
Nous appelons « la science intérieure » ce qui traite de notre être profond, notre nature interne; en occident on l’appelle « le bouddhisme ». « Bouddha » désigne à la fois l’enseignement et la réalisation spirituelle. La fonction principale des enseignements est d’apporter un esprit de paix, de bonheur et de liberté.

La transmission des paroles et de l’esprit :
Les paroles écrites du bouddha sont conservées, dans la tradition tibétaine, en un recueil de cent huit volumes appeler « kangyour », ce qui signifie : la traduction des paroles du Bouddha. Cet ouvrage comprend les trois niveaux de l’enseignement (le hinayana, le mahayana et le vajrayana). Le bouddha, dans ses cent huit ouvrages, propose : une voie d’éveil et de libération, des illustrations de l’ignorance et les passions qu’elle intègre, un remède contre les trois poisons fondamentaux de l’esprit (le désir-attachement, l’aversion-répulsion, l’ignorance-aveuglement). Dans ses différents types de souffrances, il peut y avoir jusqu’à quatre-vingt-quatre mille émotions différentes.

L’enseignement du sütra est constitué de 3 collections :
Le Vinaya : l’esprit est exposé à la discipline et à ses règles remède contre le désir-attachement
Le Sütra : enseignement donné par le Bouddha Sâkyamuni dans différent endroit, remède contre l’aversion-répulsion.
L’Abhidharma : expose l’esprit à la nature de la réalité (existence, le monde et les individus) remède contre l’aveuglement.
Tout approfondir (en une seule vie) est impossible mais les lamas nous transmettent l’essentiel. Les textes transmis par Bouddha ont permis plusieurs éveils suprêmes.

Les enseignements

Le karma

Texte qui démontre le karma négatif et positif :
“Les cailloux blancs et noirs :
Il était une fois un homme appelé Dralhen ; confiant en le dharma, il souhaitait changer son comportement et pratiquer. Il demanda conseil à son lama, qui lui dit d’être très attentif à ce qu’il faisait : lorsqu’il observait une attitude négative, il devait l’abandonner et mettre sur un tas un petit caillou noir, il devait, à l’inverse, lorsqu’il constatait une attitude positive, la cultiver et mettre sur un autre tas un petit caillou blanc. Au début, il y eut un gros tas de cailloux noirs et très peu de cailloux blancs. Puis, au fur et à mesure qu’il persévérait dans son attention à abandonner les attitudes négatives et à cultiver le l’attitude positive, les deux tas devinrent égaux. Et, finalement, il n’y eut pratiquement plus que des cailloux blancs.”

Le karma est l’ensemble des conséquences de nos actes positifs ou négatifs. Cela représente les 7 pêchés capitaux dans le christianisme. Ces conséquences se répercutent dans la future proche ou dans nos vies antérieures. Deux types de karma existent : le karma négatif et le karma positif.

Le karma négatif

L’activité négative est nuisible pour les autres et pour nous-même. Dix actes négatifs forme le karma négatif : Trois du corps, quatre de la parole et trois de l’esprit.

Les différents types de conséquences des actes :
Que ce soit des actes négatifs ou positifs, il existe quatre types de conséquences :
La conséquence dominante : C’est la première et celle qui a les effets les plus forts, l’importance de l’acte se répercutera sur nos vies futures. Ex : si on tue, on renaîtra dans l’état infernal (voir les 6 mondes). Lorsqu’un acte est commis dans un état, il n’est pas impossible qu’il ne soit pas répété dans une autre vie.
La conséquence conforme à l’acte initial : C’est le fait de reproduire un acte dans une même vie. Ex : prendre goût à tuer.
La conséquence conforme à l’expérience initialement subie : On souhaite subir ce qu’a subi notre victime. Ex : tuer une personne exprime qu’on veut avoir une courte vie comportant de nombreuses maladies ou de se faire tuer.
La conséquence de l’environnement : Le fait de tuer crée un monde extérieur rempli de gouffres et d’abîmes dangereux pour la vie.

Les trois actes négatifs du corps :
Tuer : Prendre une vie pour n’importe quelle raison : par plaisir, pour se défendre ou pour défendre sa famille, pour se nourrir, par haine, par égoïsme, par stupidité ou pour une offrande.

Voler : Prendre ce qui ne nous appartient pas, le faire ouvertement sans se faire remarquer : par l’escroquerie.
Les conséquences sont : une naissance dans un état avide pour une conséquence dominante ; ou se faire voler pour la conséquence conforme à l’expérience initialement subie ou être pauvre et nécessiteux.

Se méconduire sexuellement : Manquer à ses engagements envers celle ou celui qu’on aime, ne pas respecter les interdits de sa famille, faire vœu de chasteté et ne pas le respecter, tromper sa femme ou son mari.
Les conséquences sont : naissance dans un état avide ou avoir une compagne, ou un compagnon, qui ressemble à un ennemi ou d’être toujours attiré par quelqu’un d’autre.

Les quatre actes négatifs de la parole :
Mentir : sur son niveau de spiritualité ou pour faire du tort à autrui, ou de façon banale.
Les conséquences sont : naissance sous forme animale, avec l’envie de mentir ou tenir pour vrai ce qui est faux.

Semer la discorde : de façon ouverte pour séparer deux amis que l’on souhaite diviser de façon indirecte ou pour les piéger en cachette de l’autre.
Les conséquences sont :naître dans un état infernal ou exprimer ses idées qui peuvent amener à des affrontements ou être séparé de ses amis.

Parler agressivement : Paroles qui touchent et blessent autrui, prononcé en face de la personne, dites pour plaisanter ou mentionner les défauts de son interlocuteur directement.

Parler futilement : Parler pour ne rien dire. Une renaissance dans un état animal, de la difficulté à s’exprimer, ou proférer des injures ou de dire des paroles que personne n’aime entendre.

Les trois actes négatifs de l’esprit :
Convoiter : vouloir être maître de ce qui ne nous appartient pas, ou s’approprier une personne. Les conséquences peuvent être une renaissance dans un état avide ou être soumis à plusieurs attachements qui nous empêchent de réaliser nos rêves.

Vouloir du mal : le désir de nuire, nourri par la haine, la colère, la jalousie. Les résultats sont soit de renaître en état infernal, soit d’être colérique, soit d’être traiter comme un ennemi sans raison.

Comprendre de façon erronée : signifie que l’on soutient des idées qui sont à l’encontre des enseignements bouddhiques, comme penser que les réincarnations n’existe pas (pour un bouddhiste) ou de ne pas croire en l’illumination.

Les dix actes particulièrement négatifs :
· Tuer son père, sa mère ou son maître spirituel
· Voler les biens des trois joyaux
· Avoir des relations sexuelles avec quelqu’un lié par des vœux
· Critiquer le bouddha ou mentir à son Lama
· Prononcer des paroles agressives envers ses parents ou à un être spirituel.
· Semer la discorde entre ses frères d’étude ou entre les maîtres
· Distraire, par le bavardage, ceux qui veulent étudier le dharma
· Vouloir s’approprier les biens destiner aux trois joyaux
· Être désespéré au point d’être prêt à commettre des actes à conséquence directe
· Semer le trouble qui amènerait querelles et conflits

Le Karma positif

Les actes positifs du karma sont bénéfiques pour ceux qui l’accomplissent. Ils prennent l’ouverture progressive vers l’état du bouddha.

Les trois actes positifs du corps :
Renoncer à tuer : protéger une vie résulte d’une renaissance dans un état divin, humain ou un dégoût à tuer, une envie de protéger la vie des autres, une vie plus longue.

Renoncer à voler : être généreux avec les personnes. Les conséquences peuvent être la richesse et la puissance dans sa future vie ou être quelqu’un à l’écoute.

Abandonner la méconduite sexuelle : avoir une attitude correcte, a pour résultat une naissance dans un état divin ou humain ou avoir une bonne entente avec les animaux.

Les quatre actes positifs de la parole :
Abandonner le mensonge : Choisir de dire la vérité amène une naissance dans un état divin ou humain, ou la franchise.

Renoncer à semer la discorde : Favoriser l’union de ses frères. Les conséquences sont : une naissance dans un état divin ou humain, ou l’appréciation de l’harmonie.

Abandonner l’emploi des paroles agressives : parler avec douceur. Une naissance en état divin ou humain, ou l’entente de paroles gentilles à son sujet.

Abandonner le bavardage : parler à bon escient résulte d’une naissance en état divin ou humain, ou l’expression quand il le faut et pour dire quelque chose d’intelligent.

Les trois actes positifs de l’esprit :
Abandonner la convoitise : être satisfait de ce qu’on a, une naissance en état divin ou humain, ou le pouvoir de réaliser ses rêves ou nager dans le bonheur.

Abandonner le désir de nuire : vouloir le bien des autres a pour conséquence une naissance dans un état divin ou humain, ou être bon avec tous les êtres ou être traiter avec gentillesse ou voir ses souhaits se réaliser.

Abandonner les vues erronées : comprendre ce que l’on nous dit sans faire des allusions. Conséquence : un état divin ou humain, ou avoir le plaisir d’étudier ou une estime de son intelligence par rapport aux autres ou une grande sagesse. Ce sont la vigilance minutieuse et l’attention qui nous permettent de changer nos comportements ²

Le karma est la base de la pratique des enseignements du bouddha : ce qui réduit et évite les actes négatifs et accrois les actes positifs. Le karma ressemble à une conscience mais elle vient de l’extérieur de notre corps. Le karma montre l’importance d’aller à la rencontre de l’autre, de l’aider, de compatir avec lui. Les actions passées forment la réalité présente et les actions présentes déterminent le futur et le processus du Samsâra .

Un karma positif provoque une vie heureuse qui se rapproche de la délivrance, inversement pour le karma négatif qui s’éloigne de la libération et rend la vie douloureuse.

Nos expériences et nos actes sont conditionnés par le karma. A chaque instant, nous nous trouvons à la croisée de deux chemins : l’un va en direction de l’éveil et le bonheur et l’autre vers le malheur et les états inférieurs. Prendre le bon chemin équivaut au bonheur et à l’évolution heureuse. Le choix nous appartient mais les conséquences ne sont pas réversibles. Le karma positif découle de l’amour, de la compassion, de la bienveillance et des désirs modestes. Le karma négatif découle d’une attitude égoïste, de la colère, de la stupidité, de la jalousie ou de l’orgueil. Le karma immobile provient de certains types de méditations qui stabilisent l’esprit.

La méditation

Le mot méditation signifie : s’exercer, apprendre, aller vers soi-même, etc. Nos 5 sens nous portent vers l’extérieur (ex :sentir un odeur c’est sortir de son corps). Quand on médite, on se tourne vers ²notre moi² intérieur. Une ressource, où la part des choses se fait, est à l’intérieur de lui. Quand il va à l’intérieur de soi, ses émotions de la journée réapparaissent. La méditation permet de reconnaître la nature de l’esprit, ses pensées, ses passions, ainsi que de gagner la paix, le bonheur et la liberté. La principale source de souffrance des occidentaux est d’ordre mental.

La méditation peut se pratiquer à tout instant. La première approche est : respirer, bouger, ne pas retenir ce qui veut sortir. Par la suite, on fait sortir ses émotions puis il y a une phase de repos et d’immobilité. A la fin de la séance, on se sent comme si on venait de dormir. La méditation se pratique ainsi en occident. Au Tibet, les maîtres spirituels préconisent un retrait à tous nos attachements, dans un endroit calme. Ils prennent une posture corporelle et observent un parfait silence. Le retrait dure 3 ans, 3 mois et 3 jours. Donc, pour s’ouvrir, les bouddhistes apprennent à se connaître intérieurement avant de s’ouvrir aux autres. En méditant, ils se lavent de toutes émotions. Le bouddha Sâkyamuni a dit :"travailler les passions est comme avoir affaire à des épines. Si la terre entière était couverte de ronces et que nous voulions nous promener, nous aurions deux possibilités : soit enlever toutes les épines de notre chemins, ce qui serait très fastidieux , soit porter d’épaisses chaussures !" C’est la même chose pour nos émotions : nous pouvons traiter chaque situation à un niveau superficiel ou bien comprendre la nature de notre esprit et de nos passions, ce qui procure une protection et une libération permettant de traiter toutes les situations sans difficulté.

Pour les occidentaux, c’est difficile de s’arrêter sur une émotion et de s’y concentrer car ils en possèdent beaucoup. La souffrance de l’homme est due au manque d’attention quand l’esprit pense ou ressent une émotion. C’est en ignorant l’esprit que l’homme s’expose aux conflits émotionnels. La méditation n’est pas la seule manière de s’ouvrir aux autres ; la récitation de prières, les offrandes, la lecture de texte ou le moulin à prière (objet que l’on tient dans la main et que l’on fait tourner. Des prières sont inscrites à l’intérieur et se récitent toute seules mais seulement quand le moulin tourne.). Ces pratiques permettent une ouverture aux autres.

La compassion

Comme la terre et les autres éléments pourvoient immensément et perpétuellement, de nombreuses manières, aux besoins des êtres, puissé-je, de toutes les manières possibles, pouvoir aux besoins des êtres emplissant l’espace, jusqu’à ce que tous aient atteint le nirvana.

La compassion, la bonté et l’amour constituent l’attitude de l’esprit. Les bouddhistes ont une disposition d’esprit non égoïste tournée vers autrui, aspirant au bien et au bonheur de tous les êtres, humains et non humains, amis et ennemis.

Les trois niveaux de la compassion :
La compassion en référence aux êtres : Cette forme de compassion se développe en premier. Volonté de mettre en œuvre tout ce que nous pouvons pour aider les personnes qui souffrent

La compassion en référence à la réalité : Arriver à comprendre comment les gens créent leurs propres souffrances. Cette forme de compassion apparaît quand ils voient d’où vient le bonheur et lorsqu’ils désirent la fin des souffrances pour le monde entier.

La compassion sans référence : C’est l’ultime forme de compassion d’un bouddha qui ne fait pas la différence entre le "moi" et l "autre". Cette compassion devient automatique et spontanée.

Il faut se souvenir que tout le monde, un jour, a été ou sera notre père ou notre mère par les réincarnations. L’amour de nos parents, nous aide à cultiver envers tout être, compassion et bonté. L’envie de se porté vers l’autre pour l’aidé et compatir à son problème est présente dans l’esprit des bouddhistes qui veulent atteindre le nirvana. Le thème ²un pour tous, tous pour un² est indiscutablement la priorité principal dans la compassion.

Les réincarnations

Texte d’introduction aux réincarnations :
Par qui et comment sont produites les armes des habitants des enfers ? Qui fait leur sol de métal brûlant ? Et d’où viennent leurs brasiers ? Le bouddha enseigna que tous ces phénomènes sont la production d’un esprit en proie aux passions. Santideva, Bodhicaryavatara

Définition d’après le Larousse : Phénomène en vertu duquel l’âme humaine, séparée du corps par la mort, est censée passer dans un autre corps humain.

La réincarnation a pris naissance en Inde, il y a plusieurs millénaires. Elle est présente dans plusieurs religions (dont le christianisme jusqu’en 537 ap. J.-C.), surtout en Asie. Le bouddhisme est essentiellement basé sur elle et est divisé en plusieurs branches qui regroupent toutes les réincarnations de l’âme selon le Karma. La plus grande réincarnation bouddhique du Tibet est celle du Dalaï-Lama. La réincarnation est due au Karma (cause à effet), l’homme renaît sous différents états qu’on appelle les six mondes. Lors de nos vies dans ces différents états, nous récolte le fruit de nos actes qui est traduit par le Karma.

Les six mondes

- Les états infernaux
- Les états d’esprit avide
- La condition animale

Ces trois mondes constituent les états d’existence inférieurs. La condition animale est la plus favorisée. Pourtant, même dans celle-ci, il est difficile d’éveiller de l’amour et de la compassion, donc le dharma est impraticable. L’esprit est sans cesse en proie aux diverses passions tel que la colère, la haine, le désir, etc. De plus, ces êtres perpétuent les actes négatifs, sources de karma douloureux. Ils restent donc dans les existences inférieurs pendant de longues durées.

- La condition humaine
- L’état des dieux jaloux
- Les états divins

Dans ces états plutôt positifs, il y a néanmoins quelques souffrances, particulièrement chez les dieux jaloux qui sont sans cesse en conflit avec les divinités.

Les états d’existences inférieurs :
Les états infernaux : L’esprit est sous l’emprise de la colère et de la haine et produit un karma négatif. Dans cet état, l’esprit souffre et les apparences infernales qu’il éprouve (agressions, meurtre,…) sont des hallucinations conditionnées par le karma. Dans cet état, nous sommes perpétuellement soumis à des souffrances extrêmes : nous sommes même tués par le feu et la glace, il n’existe aucune liberté ni possibilité de se consacrer à la voie spirituelle.

Les états d’esprit avide : Lorsque notre esprit est sous l’emprise de l’avidité et de la cupidité, il renaît dans ce monde. Dans cet état, nous ne pouvons rencontrer ce que nous désirons, ni goûter aux nourritures et aux boissons que nous aspirons (même l’eau, qui nous est vitale). Dans ce monde, l’esprit est sans relâche en manque, complètement incapable d’assouvir ses désirs. L’esprit souffre de la faim, de la soif et de frustrations intenses et constantes. C’est aussi une condition produit par notre esprit mais qui est quand même moins défavorisant que les états infernaux bien que très pitoyable. Dans notre monde, l’être affamé caractéristique de ces états est le moustique qui est sans arrêt à la recherche de sang.

La condition animale : Notre esprit peut tomber sous l’emprise de l’aveuglement, de l’opacité mentale et de la bêtise. Cela cause la naissance de l’âme dans un corps animal. Il y a de très nombreuses espèces animales (sauvages, domestiques,…), toutes éprouvent différentes formes de souffrances comme la lutte constante de survie ou de protection, le fait d’être maltraité ou asservie. Toutes ces souffrances sont aussi des productions de l’esprit, actualisant le karma résultant d’actes négatifs antérieurs.

Les états d’existences supérieurs :
La condition humaine : C’est la première des existences supérieures et c’est la plus appropriée pour développer, comprendre et pratiquer le Dharma pour pouvoir atteindre la libération suprême. Toutefois l’existence humaine à elle seule ne suffit pas pour assurer la progression spirituelle. Il n’y a que quelques êtres qui peuvent assurer cette voie. Bien quelle soit moins pénible que les existences inférieures, elle comporte de nombreuses souffrances. Les quatre principales sont la naissance, la maladie, la vieillesse et la mort. Outre ces quatre principales souffrances, l’homme éprouve de la peine face à la séparation des êtres aimés ou de devoir rencontrer des gens indésirables. Ils souffrent aussi d’être dépossédés de leurs biens, de ne pouvoir garder ce qu’ils ont acquis ou de ne pouvoir obtenir ce qu’ils désirent.

L’état des dieux jaloux : Un karma plutôt positif mêlé à de la jalousie donne naissance à l’âme dans un état de dieux jaloux. C’est une condition heureuse pourvue de nombreux pouvoirs et maints désirs mais où, sous l’emprise de la jalousie, il y a constamment des conflits avec les dieux qui leur sont supérieurs.

Les états divins : Un karma positif accommodé de très peu de négativité permet la renaissance dans ce monde. Il y a différents niveaux d’existence divine. Les premiers sont les « états divins de la sphère des passions », encore sous l’emprise des désirs et des attachements. La durée de vie dans ces différents niveaux varie (une de nos journées peut durer cent de nos années). Ces dieux n’ont rien à voir avec le christianisme. Leurs éternels combats avec les dieux jaloux sont une de leurs souffrances. Au-dessus de cette sphère des passions, il y a la sphère de la forme pure qui comprend différentes hiérarchies. Dans ces états, l’esprit y connaît peu de passions, peu de pensées et jouit de grand bonheur. Les dieux ne reconnaissent pas la souffrance et ils oublient de faire des bonnes actions, ils s’enferment dans leur paresse et leur orgueil ; ils pensent avoir réalisé quelques choses de supérieur et ils vivent dans une sorte d’autosatisfaction. De cette manière, ils épuisent leur karma et sont donc obliger de renaître dans un état inférieur ce qu’y leur apporte une souffrance.

Il y a encore des états supérieurs tel que la forme pure où les êtres y sont libres de toutes souffrances grossières et n’ont pratiquement plus de passions. L’impureté restant dans leur esprit est une sorte d’opacité mentale.

Les six mondes font parties de la « roue du samsara ». Lorsqu’une âme atteint l’illumination, elle s’en libère. Même si les dieux paressent avoir atteint cet éveil, ils n’ont pas le pouvoir de garder leur condition divine et ils subissent donc la mort et souffrent de renaître dans un état inférieur. Chacun vit dans son monde sans percevoir les autres, c’est comme un rêve. Prendre conscience que tous les êtres du cycle du samsara souffrent nous incitera à nous délivrer de l’ignorance et des illusions dans lesquelles nous vivons. En se libérant de cet océan de souffrance, l’âme accède à la suprême félicité de l’état de parfait bouddha. Dans le passé, notre esprit a pris un nombre indéfini de naissances dans le cycle des existences.

Aujourd’hui, avec notre forme humaine, il serait bien de savoir l’utiliser car elle peut être le point de départ de notre libération. Les bouddhistes pensent pouvoir se libérer de ce cycle en faisant de bonnes actions comme celle d’aider son prochain. Grâce au désir de se libérer, les bouddhistes sont compatissants avec les autres humains mais aussi avec les animaux car ceux-ci ont un jour été leur mère ou leur père et ils compatissent dans leurs souffrances.

Le nirvana

Atteindre le nirvana veut dire qu’on ne ressent aucune souffrance, donc on vit dans le bonheur tout le temps. On a le choix de se réincarner ou non. La non-réincarnation est le Nirvana. Les Bodhisattva promettent de se dédier uniquement aux autres jusqu’à la fin des temps. Ils renoncent pour cela au bonheur du Nirvana. Ils peuvent donc se réincarner pour le bénéfice des autres. L’âme peut donc souffrir mais elle a la patience de le supporter. Lorsque l’âme (après avoir atteint le Nirvana) ne se réincarne pas, elle va dans un « endroit de bonheur » qui est secret.

La double réalité

L’enseignement du bouddha repose sur deux vérités : La vérité relative et la vérité ultime. Ceux qui ne discernent pas leurs différences ne distinguent pas la profonde réalité. La vérité ultime ne peut être enseignée qu’en prenant appui sur la vérité relative ; mais seule la réalisation de l’ultime vérité amène au nirvana. Nagarjuna, Madhyamakakarika.

La douleur que les êtres du samsara ressentent est due à l’ignorance. Celle-ci est une absence de connaissance sur l’illusion qui est en fait l’ignorance du mode d’existence véritable de toute chose. Cela veut dire que l’esprit n’est ni vraiment existant ni inexistant, de même pour les phénomènes qu’il produit (formes, sons, goûts, odeurs, contacts, tout ce que nous sommes et pouvons connaître,…). Toute chose peut ainsi être envisagée à deux niveaux de réalité : celui de la vérité relative et celui de la vérité ultime. C’est deux vérités correspondent à deux visions de la réalité : La vérité relative est conventionnellement vraie mais illusoire alors que la vérité ultime est définitivement vraie. Toutes les perceptions du samsara font partie de la vérité relative ; le nirvana, qui est l’au-delà des illusions et des souffrances du samsara, est le niveau de la vérité ultime. Donc, les souffrances d’un être d’un niveau inférieur, par exemple, sont réelles d’un point de vue relatif mais illusoire d’un point de vue ultime. Si on prend l’exemple d’un rêveur qui est soumis à un cauchemar, celui-ci souffre car pour lui ce cauchemar est vrai. Pourtant, ce rêve n’est pas une réalité tangible, il n’est pas véritablement réel, d’un point de vue ultime, il est illusoire. L’objectif de l’enseignement du bouddha est la résolution de cette fixation, source d’illusions et de souffrances.

Pour mieux comprendre la différence entre les deux vérités, on peut faire référence à un grand film, MATRIX. La vérité relative correspond au mode de vie de tous les citoyens du monde contrôlé par la matrix, le monde de M. Anderson. Alors que la vérité ultime fait référence à l'existence hors de la matrix, c'est à dire, le monde Néo et de Trinity ainsi que des citoyens de Sion.

Certaines sources nous expliquent certains faits quotidiens qui peuvent arriver :
« L’esprit doit entrer dans un nouveau corps petit à petit et la réincarnation n’est achevée qu’à la naissance. Il arrive que certains esprits changent d’avis car ils craignent la renaissance. Cela aboutit parfois à des fausses-couches ».

En général, les jeunes enfants de deux à trois ans ont très souvent des réminiscences de leurs vies antérieures. Les souvenirs s’estompent vers sept ou huit ans, lorsque l’enfant est mieux intégré dans la vie terrestre. Certaines de nos aptitudes peuvent disparaître d’une vie à l’autre, être comme en sommeil, lorsque l’esprit désire en acquérir d’autres. Les premières ne disparaissent qu’en apparence et peuvent s’épanouir davantage dans une vie ultérieure. Les moines bouddhistes reconnaissent les réincarnations des différents maîtres spirituels dans cette période de l’enfance. Le Dalaï-Lama a également été reconnu de cette manière.

Les trois véhicules

Les enseignements du Bouddha sont regroupés dans trois niveaux : hinayana, mahayana et vajrayana.

Le hinayana ou petit véhicule :

Il est surtout centré sur la protection des passions en se tenant à l’écart de leurs causes. Cette approche consiste à garder à abandonner les conduites qui nuisent à autrui et à soi-même. Elle protège des obstacles et distractions. Elle permet de méditer sur une unique chose. Ces pratiques sont plus particulièrement celles des moines. Elle constitue les fondations du Dharma.

Le mahayana ou grand véhicule :

Ce véhicule transforme les passions c’est à dire qu’il les transforme, ainsi que les tendances négatives, en attitudes positives et altruistes fondées sur l’amour et la compassion. En développant cette approche, on atteint un esprit d’éveil, développé par six perfections : le don, la discipline, la patience, l’énergie, la méditation et la connaissance supérieure.

Le Vajrahana ou véhicule de diamant :

Cette approche est une voie de transmutation purifiant toutes les activités, émotions et illusions impures, en s’en libérant et en atteignant rapidement l’éveil au moyen de la méditation.
Ces trois véhicules sont en approches progressives, de l’extérieur vers l’intérieur. Ces trois disciplines se complètent les unes les autres. Leur complémentarité peut être illustrée par l’exemple de la construction d’une maison : on établit tout d’abord les fondations grâce au petit véhicule, ensuite on construit sur celle-ci l’édifice avec le grand véhicule. Le toit de la maison est représenté par le véhicule de diamant. On peut aussi les comparer à un grand magasin où chaque client choisit ses aliments. Les trois véhicules mènent à l’éveil ; il n’est donc pas indispensable de suivre les trois disciplines pour atteindre le Nirvana. Ces engagements nous donnent la force de résister aux mauvaises tendances tel que : le vol, le meurtre, les mauvaises activités sexuelles,… Il en va de même au niveau de la parole et de l’esprit. Ces véhicules nous aident à avoir une stabilité mentale par des effets d’absorptions méditatives dans lesquelles l’esprit ne connaît aucune distractions ou déviations. La méditation est donc un point essentiel pour atteindre la compassion des autres et par la suite l’éveil.

Philosophie ou religion?

Le bouddhisme est une religion qui inclut une philosophie. Il est souvent très tentant de dire que le bouddhisme est exclusivement une philosophie, mais cela est erroné car il s’agit tout d’abord d’une religion qui est basée sur des traditions et des modes de vie qui varient selon la pratique. Un pratiquant bouddhiste dira que c’est une religion car elle fait partie de sa vie et de ses coutumes. Contrairement à d’autres religions, il est possible, dans le bouddhisme, d’étudier et de pratiquer uniquement la philosophie. Beaucoup d’occidentaux la pratique pour vaincre le stress de la vie. Mais, pour atteindre l’illumination, il n’est pas possible de pratiquer uniquement la philosophie. Seul un pratiquant bouddhique peut l’atteindre. Pourtant, il n’est pas non plus possible de pratiquer le bouddhisme dans sa totalité dans une vie d’homme. La qualification du bouddhisme comme une religion ou une philosophie dépend donc du point de vue, du mode de vie et de la culture.

Commentaire final

Pour les courageux qui ont lut tout le text, j'aimerai leur dire quelques mots. Je ne pense pas qu'il faille prendre à coeur tout ce qui est écrit ci-dessus. Si vous vous intéressez au bouddhisme, tout comme David, je vous conseille d'en rester à la méditation, qui peut nous apporter beaucoup de chose dans la vie quotidienne. Malgré tout, je peux vous dire que c'est très interéssant d'étudier le mode de vie des bouddhistes alors n'hésitez pas à approfondir le sujet tout en restant spectateur.

Bonne visite et bonne lecture pour ceux qui commence par la fin.

Sarah et Mélanie

 

 

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